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vendredi 18 avril 2014

Jours 69 à 73 : La Isla de Pascua, Easter Island ...l'île de Pâques !

6h : Le bruit dans la rue et l’excitation d’un nouveau départ ont suffit à ce que le sommeil soit léger et le réveil assez facile ! Même les petits se réveilleront sans broncher. On jette nos sacs sur nos dos et nous descendons les dix étages ….les rues de Santiago sont encore noires et très calmes à cette heure, mais coup de chance un taxi se pointe et m’aperçoit ! Un vieux chauffeur Chilien m’annonce une course à 18.000 pesos, c’est moins que ce que l’on nous avait annoncer …c’est partit !




Après une demi heure de route à bavarder sur les radars et autres télépéages avec le chauffeur sur une route superbe (Santiago est décidément très moderne) nous apercevons l’aéroport !
Enregistrement rapide et demi tour à la douane…et oui bien joué les Haule, l’île de Pâques est un vol national …pas international ! On aurait tendance à l’oublier lorsque l’on s’apprête à passer 6h de vol et voyager à plus de 3000 kms !
Nous montons à bord d’un boeing 767 de la compagnie LAN, très moderne (écran et télécommande sur chaque siège) et très bon service à bord …
Avec quelques jeux vidéos, films et petit déjeuner, le temps passera assez vite, surtout quand on a vécu 23h de bus quelques jours auparavant !



Soudain, l’avion ralentit, descend, dans l’étendue bleue une petite île toute verte apparait avec des petits cônes volcaniques …nous y sommes !
L’avion survole l’île avant un demi tour impressionnant, il se lance ensuite face à la falaise de roches volcaniques et se pose sur celle ci …..freins, gaz arrière…il stoppe à quelques centaines de mètres du précipice sur l’autre côté de l’île ! Impressionnant atterrissage sur une piste qui est aussi longue que la largeur de l’île ! (qui était par ailleurs une piste de secours pour les navettes spatiales de la Nasa au milieu du pacifique sud)


Comme pour Iguassu, l’on descend sur le Tarmac, sur ce minuscule aéroport et un air de paradis souffle déjà avec les palmiers, les sculptures Rapa nui et les petits infrastructures en bois le long de la piste !




Nous achetons dans le terminal nos billets pour les parcs archéologiques (l’un des deux points de vente sur l’île, valable 5 jours en nombre illimité d’accès) pour 30.000 pesos/adulte et 5.000 pour clément, gratuit pour Manon).
A la sortie, Peter notre hôte (un suisse marié à Tiare une habitante de l’île, parent d’une jolie petite Anabelle de 9 mois) nous accueille avec un traditionnel collier de fleurs ! Petite photo souvenir et en route pour la découverte de la ville…ou plutôt du village de Hanga Roa !


Nous sommes incroyablement surpris de découvrir (malgré le tourisme ici) l’absence totale d’immeuble, de béton et de bitume….c’est beau, dans un décors tropical les petites rues pavées ou en terre volcaniques et arborées sont longées de petites structures et commerces, la population est présente mais pas de foule, pas de bouchon, pas de klaxon….une vie insulaire !
Peter nous étourdit presque de tous ses conseils et explications sur l’île …nous rejoignons son gîte, un peu sur les hauteurs de Hanga Roa, une maison et trois bungalows dans un joli jardin avec vue imprenable sur l’océan et plein ouest (parfait pour les couchers de soleil) !
Le bungalows est superbe et bien équipé (salle de bain et kitchenette) pour être autonome……mais la faim nous ramène à des aspects pratiques, avec le décalage horaire (2heures de moins) et un atterrissage à 12h30 heure locale, il est temps de déjeuner !

Vue depuis la chambre  



Peter nous a indiqué le chemin pour rejoindre le village …une petite banane et un cookie nous donnerons un peu d’énergie pour la bonne demi heure de rando qui nous attend….
C’est là que nous prenons d’un coup conscience de là où nous sommes !!! Le chemin de pierres volcaniques bordés de goyaviers (excellentes !) nous mène vers l’océan d’un bleu profond et là au loin un premier Moaï (statue de pierre) nous observe ! Droit, dos à la mer, massif, impressionnant, sa couleur sombre contraste avec l’océan….tout autour des doux reliefs verdoyants et quelques palmiers, une côte noire de lave déchiquetée par les vagues, des chevaux sauvages (plus de 3000 ici), des vaches…..les couleurs, le vent de l’océan et la chaleur du soleil sous les tropiques font de cet endroit, un lieu unique ! Une  île isolée, perdue au milieu du pacifique sud à des milliers de kilomètre d’une autre terre de toute part ! Le sommet d’une chaine volcanique sous marine…minuscule mais immensément connue pour ses statues de pierre et sa mystérieuse histoire…le rêve de tout voyageurs…nous sommes sur l’île de Pâques !
Nous longeons la côte jusqu’au village en admirant les différents Moaï le long du chemin. Là nous ferons nos quelques achats (assez chers ici mais ce qui ce comprend vu l’isolement de l’île qui n’est accessible que par avion, il n’existe pas de port maritime, les livraisons des bateaux se font par mer calme à la grue !)




Notre premier Moaï



Vue sur Hanga Roa



Cimetière d'Hanga Roa
Nous dégustons ensuite une petite glace (délicieuse) sur la jetée avant de rejoindre par le même sentier notre bungalow.






Des goyaves plein le chemin !
Là, Peter prendra le temps de nous expliquer les « incontournables » de l’île, quelques conseils, il nous aidera aussi pour louer un petit 4x4 indispensable pour accéder à tous les sites (on va pas refaire la même erreur qu’au Costa Rica !) et l’achat d’un petit guide en français pour tout comprendre (même s’ils subsistent de très nombreux mystères !!!) sur l’histoire de l’île, sa culture et la construction des Moaï !
Note aux voyageurs : L’île de Pâques est petite, un triangle de 16, 17 et 24kms de côtés (on fait le tour dans la journée à vélo) mais est vraiment très riche en sites archélologiques, si de plus comme pour nous vous vous découvrez une passion pour cette endroit, comptez au minimum 5 jours pour découvrir tranquillement tous les sites Rapa Nui, passer une journée à la plage et prendre le temps de flâner à Hanga Roa.) Pour les sportifs tout peut se faire à vélo (facile à louer en ville) ou à cheval, mais un petit 4x4 économique (40.000 pesos/jour chez Insular Rentacar) vous permettra en famille d’accéder à pratiquement tous les sites !  Optez pour le guide de James Grant-Peterkin (traduit dans toutes les langues) ce routard de l’île de Pâques, illustré et très bien expliqué permettra d’assouvir votre soif de curiosité sur les sites archéologiques de Rapa Nui !
Nous passerons une très bonne première soirée à la maison, profitant d’un beau coucher de soleil avant une excellente nuit dans un bon lit dans un calme absolu !




Santé !

11,12 et 13 avril : Découverte de l'île de Pâques !
Nous avons passé trois jours merveilleux sur cette île, je n’ai pas assez de superlatifs pour décrire l’incroyable beauté naturelle de ce lieu, le sentiment de bien être dans ces espaces naturels verdoyants sous la chaleur des tropiques modérée par la douceur des vents de l’océan, les sensations d’émerveillement devant les incroyables Moaï postés sur l’île dans des lieux magiques où flottent encore la force du peuple Rapa Nui pour sculpter, transporter, hisser et vénérer ses géants de pierre…..nous n’avons pas vu (dans notre modeste voyage) de lieu touristique si petit regroupant de si grandes qualités et où il fait si bon vivre …Un vrai coup de coeur …a vivre absolument !

Petit déjeuner des explorateurs !
Le 4x4 des explorateurs !
Il est à noter que le 11 avril, nous fêtions ici nos 5 ans de mariages, pour l’anecdote, nous avions échangé nos alliances avec nos deux enfants le week end de Pâques et nous fêtons cet anniversaire sur l’île de Pâques avec nos petits loulous, un moment que nous porterons longtemps dans nos coeurs…
Voici le descriptif et les images des lieux que nous avons pu visiter : 
11 avril :
Cratère de Rano Kau : Ce volcan le plus au sud de l’île est l’accès au village archéologique d’Oronge. Son cratère présentant un lac avec des espèces de plantes préservées (comme le jonc, qui est le même que celui de Titicaca) et offre un panorama exceptionnel sur Hanga Roa.


Orongo : Ce village Rapa Nui est composé de maisons en pierre circulaire et très bien conservées le long du cratère de Rano Kau et face à l’océan sur les falaises de plus de 300m de hauteur. Ce lieu a été construit uniquement dans le but de vivre le jeux des Rapa Nui le plus improbable et périlleux qui soit, celui de « l’homme oiseau ». Chaque tribu proposait son meilleur athlète et depuis les maisons perchées sur les falaises, elles allaient observer pendant plusieurs semaines leur étrange confrontation. Descendre tout d’abord par le cratère et les falaises jusqu’à la mer, traverser les 2kms d’eau sur une sorte de surf en roseau, jusqu’aux îlots Motu Kau Kau, Motu Iti et Motu Nui, et de là attendre qu’un sterne pondent un oeuf sacré, oeuf qu’ils devront ramené dans un bandeau sur le front sans le casser jusqu’à Orongo ! La victoire amenait la domination de la tribu sur sa concurrente et offrait au gagnant le rôle d’un homme puissant et respecté ! 
Les 3 ilots
Les maisons
La descente à la mer ! 

Vinapu : Ce lieu est une plateforme non restaurée, à deux pas de l’aéroport, elle présente des Moaï gisant au sol, résultat des révoltes Rapa Nui (voir plus loin notre résumé de l’histoire des Moaï). Mais elle possède surtout une caractéristique exceptionnelle, la qualité de la construction de l’ahu (la plateforme) ressemblant énormément aux murs de Cusco (voir photos sur la page de Cusco). Preuve que des tribus naviguèrent entre le continent et l’île avec le savoir de la taille et de l’architecture ! 


Voilà pourquoi il faut un 4x4...
...et des bons freins !
Ahu Hanga Te’e : Lieu de notre premier pique-nique face à de magnifiques vagues et rouleaux s’abîmant sur les roches volcaniques noires de la côte.



Rano Raraku : Certainement l’endroit le plus fascinant d’un point de vue de l’histoire des Moaï ! Cette carrière est en fait le cratère du volcan du même nom où pendant des centaines d’années, des milliers de Rapa Nui dépensèrent une énergie incroyable pour tailler de front le volcan et en sortir des milliers de statues de plus de 10 mètres et de presque 70 tonnes. Sur ce site, il reste encore presque 300 statues en cours de taille, de transports ou cassée lors du travail et ensevelies par les années …L’on y découvre aussi un Moaï rond et agenouillé (unique) et l’accès au coeur du cratère (où se trouve un magnifique lac) permet de constater que le besoin de statues était tel que même ici l’on sculptait (il faut imaginer sortir du cratère ses monstres de pierre de plusieurs dizaines de tonnes). 
Le volcan et la carrière



Le voyez vous dans son lit de pierre ?

Un air de famille ?
Le seul rond et assis ...pourquoi ? 


Le cratère  



La sortie du cratère
Tongariki : L’on aperçoit Tongariki depuis le volcan Rano Raraku…c’est ici que l’on connait la plus grande émotion à la découverte de cet ahu parfaitement restauré (grâce à l’aide du Japon, passionné de Pâques) où se dresse 15 splendides Moaï, dans un environnement magnifique et sauvage. 





Découverte par Manon de Coqueret du Pérou sauvage ou Physalis



Un superbe Caracara Chimango devant les Moaï


Retour à la maison !
12 avril :
Rando du volcan Terevaka :  Après le petit déjeuner et une petite demi heure de route, nous rejoignons le site d’Akivi, d’où démarre le trek pour l’ascension du plus haut sommet de l’île (507m), il nous faudra presque 2 heures de marches (Manon a eu du mal mais est parvenue encore une fois au sommet !) sur un chemin large avec une dénivelée moyenne mais sur plus de 5 kms. Mais tout au long de l’ascension, la vue sur Hanga Roa, puis l'île tout entière est une vrai récompense. Depuis le sommet du volcan l’on découvre à 360° la côte, l’on comprend alors que l'île est vraiment petite et que nous sommes perdus au milieu du Pacifique ! Rien à l’horizon !!! C’est ici que nous pique-niquerons sur les flancs du cratère. Il est intéressant de signaler que la faune sur l'île est également très particulière puisqu’elle est essentiellement la conséquence de ce que les colons ont amené sur cette île vierge, seuls les oiseaux et quelques plantes semées par le vent ou les oiseaux de mer étaient présents avant l’arrivée de l’homme. Ainsi il n’y a ici ni serpent, ni lapin (déception pour l'île de Pâques). Par contre chiens, vaches et chevaux sont en libertés par centaines, ce qui pose pour ces derniers un vrai problème écologique et archéologique. Les équidés n’étant ni parqués ni contrôlés, ils piétinent et broutent tout sur leur passage sans distinction ! 




Pic Nic sur le cratère ! Vue imprenable !



Le sommet !


Perdrix Tinamou (en voie d'extinction) 

Akivi : Au retour de notre rando, nous irons observer ces 7 Moaï restaurés qui chose surprenante, contrairement à tous les autres sont tournés vers la mer ! Les Moaï étant toujours dos à l’océan pour veiller sur le village ! Les études des archéologues montreront que le village était en fait situé dans les terres et dans cette direction, les statues étant de plus parfaitement alignées avec l’équinoxe pour servir de repère saisonnier aux paysans pour les récoltes !

Anakena : L’île ne serait pas parfaite s’il n’avait pas eu droit à une plage paradisiaque …et c’est le cas ici, à 17 kms d’Hanga Roa, Anakena est également le lieu d’un superbe Ahu de 5 Moaï avec leur Pukao (chapeau) dressé au milieu d’une plage de sable blanc et de palmier. L’eau turquoise à 25°C et les beaux rouleaux pénétrant cette anse, donnent soudain une folle envie de baignade, un grand moment de bonheur après une belle journée de randonnée !









Coca Chilien au Stevia ! 
Retour à a maison !
13 avril :
Puna Pau : C’est ici que les Rapa Nui ont sur la fin de l’histoire des statues géantes extraient les énormes blocs de scorie rouge nécessaires à l’élaboration des coiffes, les Pukao. On profite d’ici d’une jolie vue sur Hanga Roa. 



Papa Vaka : Voici un lieu qui devait avoir un intérêt archéologique certain par le nombre très important de pétrographes dédiés à la pêche et à la mer, taillés dans la lave dans les ruines de ce village Rapa Nui, malheureusement, les conditions climatiques en bord d’océan et l’absence totale de mise en valeur et de protection par le parc nationale, font de ce lieu une simple aire de repos sur la route côtière du nord !
Un Thon de Rapa Nui
Te Pito Kura : Ce site non restauré présente le plus grand Moaï transporté et érigé par les Rapa Nui, malheureusement sa chute l’a brisé et il git depuis au pied de sa plateforme, face contre terre. A droite de l’ahu, se trouve une pierre ronde polie accessible au public, elle serait selon la légende le seul endroit sur l’île pour sentir « le Mana » des esprits de l’île ! Pour nous, elle serait peut être une rose des vents, nous avons en effet constaté que les quatre pierres qui l’entourent sont disposées aux quatre points cardinaux !




Il va pleuvoir ? 
Ovahe : Cette plage située à l’est de Anakena était avant l'éboulement récent de la falaise une crique isolée et une magnifique plage de sable rose. C’est ici, mais en retrait que nous pique-niquerons mais nous décidons de ne pas nous y baigner, impressionnés par les gros blocs de lave prêts à se détacher de la falaise !

Crematorium
Anakena : Comme la veille, nous finirons la journée sur cette plage magnifique à jouer dans les rouleaux (sauf pour Manon qui préféra jouer sur le sable ! )


Pas mal de poules sur la plage aujourd'hui !


Cap ...?
...ou pas cap !

Pas mieux ! :)


En bref, l’histoire des Moaï (telle que nous l’avons comprise) : Difficile de résumer une histoire qui comporte encore tant de mystères même pour les meilleurs spécialistes de Rapa Nui. Mais voici un petit résumé de ce que nous en avons appris :
L’île de Pâques (découverte un jour de Pâques par l’occident en 1722 par le Hollandais Roggeveen, d’où son nom !) était habitée par un premier peuple certainement venu de Polynésie entre 600 et 900 après JC mais n’ayant pas construit de Moaï. Ce sont des tribus plus évoluées et ayant un culte pour le Mana (énergie spirituelle des personnes importantes après la mort) qui ont débuté la sculpture de ces géants de pierre entre 1000 et 1600 après JC, depuis la carrière Rano Raraku au nord est vers tous les villages Rapa Nui de l’île (plus de 1000 Moaï érigés à cette époque, entre 5 et 14m de hauteur pour 50 à 70 tonnes !!!). Vers 1400 après JC, la culture Rapa Nui qui  porte les cheveux longs et en chignon se met à concevoir des coiffes en scorie rouge représentant ces coiffures et les dispose au sommet des Moaï (une centaine réalisée de plus de 10 tonnes). Une fois en place sur la plateforme (Ahu) les Moaï étaient sculptés finement et l’on disposait les yeux de corail blanc pour veiller éternellement sur le village. Ensuite commence le mystère, l’on sait que le développement trop rapide de la population et le besoin frénétique de toujours plus de Moaï auraient conduit à la fin tragique des ressources alimentaires et des matières premières sur l’île, l’on sait aussi que l’arrivée des colons et la perte de la foi de certains insulaires auraient conduit à des guerres tribales, de l’esclavagisme et la destruction de quasiment tous les sites de Moaï (leur chute marquant cette révolte). Commence ensuite une sombre histoire où les occidentaux mirent fin à la population tribale par l’extinction pure et simple et l’esclavagisme ! Laissant les Moaï dans l’oubli jusqu’au moment où ces mêmes européens dans les années 1950 découvrent un farouche intérêt archéologique pour ces sculptures uniques au monde et commencent la restauration des plateformes.
Il ne faut surtout pas (comme le défendent les descendants des Rapa Nui) en tirer de conclusion hâtive ni de jugement sur cette population isolée, toutefois il est nécessaire d’en tirer un enseignement ! En effet, à une échelle démesurément plus importante, celle de la planète, notre civilisation puise sans cesse et sans mesure toujours plus pour le profit personnel et collectif dans un exponentiel besoin de consommation …..certe il ne s’agit plus de statues de pierre, mais avons nous pris conscience que le nature ne peut donner plus qu’elle ne sait offrir ? Sous quelle délais nous rendrons nous compte que la terre « était » plus petite que notre soif de développement ? Les Rapa Nui ont pu abandonner une île devenue stérile….mais nous …où irons nous ? 

14 avril : Le réveil est plus difficile ce matin, aujourd’hui c’est déjà le départ ! Après le petit déjeuner, Gaëlle et les enfants feront école, pendant que je retournerai au village pour rendre le 4x4 et en profiter pour rentrer en footing le long de côte, accompagné de six chiens très sympathiques et heureux de courir à mes côtés en chassant les vaches et chevaux sur notre chemin….sympa !
Nous déjeunons au bungalow avant de faire nos sacs, Peter nous a gentillement proposé de conservé notre chambre jusqu’au soir, notre avion ne quittant l’île qu’à minuit !
Vers 16h, nous laissons nos sacs dans la chambre (que Peter nous déposera ce soir à l’aéroport) et nous prenons une dernière fois tous les quatre le chemin côtier de notre premier jour ici, l’occasion de mieux comprendre les Moaï et autre ouvrage sur notre chemin, grâce à notre guide, Gaëlle qui est désormais incollables sur l'île ! 
Après l’achat de notre souvenir au marché artisanal, nous prenons le chemin de la plage pour prendre un petit apéro pique-nique en admirant le coucher de soleil, les tortues luths qui se baignent au pied des falaises et les surfeurs Rapa Nui ! 

Enfin, pour clôturer en beauté notre séjour et fêter nos 5 ans de mariage, nous nous offrons un petit resto face à la mer pour déguster un délicieux Ceviche accompagné d’un Pisco Sour à la goyave. 







Nous rejoignons l’aéroport où se presse de nombreuses familles françaises et groupes d’ados (c’est la fin des deux semaines de vacances en polynésie). Là pendant le petit brossage de dents dans les sanitaires de l’aéroport Manon va perdre sa première dent !!!! Mais comment la petite souris va t elle pouvoir monter à bord ? C’est décider nous allons attendre Tahiti pour glisser la dent sous l’oreiller ! Et puis nous serons en France…c’est plus facile pour cette petite souris !!! Nous embarquons vers 23h30 dans le vol 833 LAN pour Papeete ….surprise à bord, notre hôtesse sera la femme de Peter, Tiare, son premier vol depuis son congés maternité ! 

Pas le temps de diner à bord, toute la famille Haule s’endort au dessus du Pacifique ! 

Elle passe dans l'avion la souris ?


5 commentaires:

claudine a dit…

Ouf!!! Je viens de faire un sacré voyage en compagnie d'une famille française. Tout commentaire serait superflu et je vais m'endormir avec une dernière image celle d'une petite fille qui a perdu une dent! Bises à vs 4

christine a dit…

Que rajouter de plus ?
Photos plus que magnifiques, récit parfait et tellement émouvant parfois, jusque dans cette dernière anecdote de votre hôtesse. Manon toujours aussi mimi même avec cette petite dent en moins.
Il y a eu du retard pour cette page de blog mais elle arrive pour le week-end de Pâques et ça aussi c'est un joli hasard....
C&JM

Anonyme a dit…

Ouaahhh ! Quelle belle visite ! Ca nous donne vraiment envie de faire un petit tour par là-bas !!!
Il faut quand même relever que le narateur est exeptionnel !
Super mignonne ma petite Manon sans sa dent !! c'est normal tu vas être une grande fille de 6 ans très bientôt !! avec des supers belles grandes dents !!! et toujours un magnifique sourire !
Grosses bises à vous quatre. Papi et Mamie

Nicole B a dit…

Je crois que c'est l'étape de votre voyage que j'attendais le plus et je vois que vous êtes très enthousiastes ce qui me donne encore plus envie d'aller voir.... Je ne pensais pas qu'un 767 pouvait atterrir sur l'ile de Pâques et pourtant d'après vos photos il n'y a pas trop de touristes.
Il n'y a pas de dauphins dans le cratère de Rano Kau !!!!
Vos photos sont magnifiques et vos sourires radieux, reposez vous bien à Bora Bora qui doit valoir le déplacement également. @+

Tatie Nath et tonton Erwan a dit…

Super!!!quelle âme de poète,on croirait que vous avez trouvé le coin de paradis sur cette terre merci de nous le faire partager.Au fait je crois que les souris ne voyagent pas en avion mais à Tahiti il y en a bisous à vous quatre.