Jours 53 et 54 : PISAC

Ce matin, tout semble rentré dans l’ordre dans la capitale Inca ! William nous propose de nous conduire à pied à la gare de bus de Pisac.

Le lama de Manon !

Nous quittons nos sympathiques hôtes après un petit déjeuner avec toute la famille et nous grimpons dans ce bus (très local !) mais finalement assez sympa et rapide pour la modique somme de 3 soles par personne (imaginez un peu : 1h de bus pour moins d’un euro !) La route est belle, la vallée sacrée se dévoile au sommet d’une première colline (3500m d’altitude quand même), une vallée verdoyante du pied au sommet des montagnes et dans laquelle s’était réfugiée la pollution Inca pour y bâtir de nombreux édifices religieux et forteresse de défense.

Nous descendons à Pisac, un joli village connu et très visité par le tourisme pour  son marché artisanal, ses ruines et ses cultures en terrasses de l’ère Inca et toujours utilisées.

Nous logerons ici dans un très sympathique et très calme gite (Pisac Inca) situé à l’extrémité du village avec une vue magnifique sur les montagnes.

Nous déjeunerons les fameuses (mais décevantes) empenadas (sorte de pains chauds fourrés a la viande, au fromage ou aux légumes)  avant une visite de ce très charmant village péruvien où l’on se sent vraiment bien…on partage ici la vie rurale des péruviens (en habits traditionnels), le marché est très intéressant pour y découvrir la multitude de fruits et légumes de ce riche pays agricole, moins pour l’étale du poissonnier (faut dire qu’il a fait de la route le petit poisson !). Le centre du village et la place d’arme sont quant à eux remplis d’une multitude d’échoppes artisanales (tissus, alpaga, bijoux, poteries…) Ambiance garantie !

Nous découvrirons aussi les grands fours traditionnels prêts à accueillir les empanadas et les pauvres petits cochons d’Inde, les Cuy ! (meilleurs cuits que crus !) 

Impossible de manger ces adorables ...cuy !

Nous dégusterons (pas apprécié de toute la famille) la Chicha Morada (boisson des Incas: jus de mais rouge) accompagné d’un Aji de gallina (recette typique ) épicée mais excellente !

26 mars : La nuit a été très bonne pour chacun, nous prenons notre petit déjeuner (acheté la veille dans l’épicerie et la boulangerie du village) dans la salle commune du gîte avec vue sur le jardin. 

Vue de la chambre

Le gîte

En pleine forme nous partons à l’ascension des 400 m de dénivelée pour rejoindre les ruines de Pisac. Une fois de plus Manon et Clément nous surprendrons par leur courage et leur motivation pour parvenir au sommet  malgré l’altitude (3300m) et un sentier escarpé et truffé de marches.

Vue sur la Vallée Sacrée

Les dernières marches....

...et l'arrivée de la petite championne!

Après un petit pique-nique dans les pierres de la citadelle qui surplombe Pisac, nous découvrons un site archéologique vraiment beau et intéressant (un mini Machu Picchu !) qui se caractérise par l’incroyable nombre de murs édifiés pour la création des terrasses sur les pentes abruptes de chaque côté du village fortifié.

Manon dans son élan mais sa grande fatigue fait une petite chute lors de la descente vers Pisac….gros chagrin mais Gaëlle décide de récompenser les courageux randonneurs Incas par un petit bracelets vendus par une petite péruvienne à l’arrivée du chemin.

Ruines de Pisac 

Les escargots ici se prennent pour des bulots !

Note au voyageurs : Attention, la vallée sacrée se visite avec un « bolletos touristicos »  sorte de passe pour l’ensemble des ruines de la vallée. Mais il est impossible de ne payer que pour un site, comme ici Pisac. Le plus petit bolletos est à 70 soles par adultes ! (heureusement que les enfants ne paient pas !!!) 

Diner au Ulrike’s Café, un super endroit assez surprenant au départ avec son ambiance « Starbuck » où tout le monde s’installe pour lire ses mails, peindre, jouer de la musique, discuter …autour d’un café ou d’un jus de fruit. Mais le menu à 25 soles (entrée, plat, dessert) est très sympa et bien cuisiné (velouté de potiron, lasagnes végétariennes, cheescake au citron) Une bonne adresse à Pisac.